Document 1: Planète Robots — Ce Cher Robbie

Stasy Hsieh
15 min readMay 28, 2024

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CE CHER ROBBIE

Si l’on doit le néologisme “robot” à Karel Čapek en 1920, c’est à Isaac Asimov (1920–1992), l’un des maîtres de la science-fiction américaine, que revient le privilège d’avoir régulé les rapports homme-machine grâce aux “Trois lois de la robotique”. Extrait:

“George, je te parle! Je te prie de reposer ton journal et de me regarder!”

Le journal chuta sur le plancher avec un bruit de papier froissé et Weston tourna un visage las vers sa femme. “Qu’y a-t-il, ma chérie?”

“Tu le sais parfaitement, George. Il s’agit de Gloria et de cette terrible machine.”

“De quelle machine parles-tu?”

“Ne fais pas l’âne. Tu sais fort bien de quoi je parle. C’est ce robot que Gloria appelle Robbie. Il ne la quitte pas d’une semelle.”

“Pourquoi la quitterait-il? Il n’est pas prévu pour cela. Et ce n’est certainement pas une terrible machine. C’est le meilleur robot que l’on puisse trouver sur le marché et il m’a coûté six mois de revenus. Il les vaut d’ailleurs. Il est autrement plus intelligent que la moitié du personnel de mon bureau.” Il fit un mouvement pour ramasser son journal, mais sa femme fut plus rapide que lui et le mit hors de sa portée.

“Écoute-moi bien, George. Je ne veux pas confier ma fille à une machine, aussi intelligente qu’elle puisse être. Un enfant n’est pas fait pour être gardé par un être de métal.” George fronça les sourcils.

“Depuis quand as-tu pris cette décision? Il y a déjà deux ans que Robbie est près de Gloria et je ne t’ai jamais vu te faire de souci jusqu’à maintenant.”

“Au début, c’était différent. L’attrait de la nouveauté. Cela me soulageait dans mon travail et puis c’était à la mode. Mais à présent, je ne sais plus. Les voisins commencent à faire des remarques.”

“Écoute-moi bien. Un robot est infiniment plus digne de confiance qu’une bonne d’enfant humaine. Robbie a été construit en réalité dans un but unique: servir de compagnon à un jeune enfant. Sa mentalité tout entière a été conçue pour cela. Il ne peut être autrement que créature fidèle, aimante et gentille. C’est une machine qui est faite ainsi. C’est plus qu’on ne peut dire pour les humains.”

“Mais un incident pourrait se produire.”

(Titre original: “Robbie”, in I, Robot, Gnome Press, 1960. Traduit de l’américain par P. Bon.)

Source: Le Monde Hors-Série FUTUR, février-avril 2013, p. 21

Document 2: Répliquant ou assistant, à chacun son robot

Compagnon de route, d’armes, de jeux

En 2025, les robots feront partie intégrante du quotidien des humains où chaque machine aura sa spécificité. Pour le robot à tout faire, il faudra attendre. En robotique, la limite technique la plus importante réside, non dans l’intelligence artificielle, mais essentiellement dans les problèmes d’adaptation du robot à son environnement. Lorsqu’un robot est programmé pour s’asseoir sur une chaise, il sait aujourd’hui s’asseoir sur une chaise. Mais si la chaise est bancale, il chute. C’est un défi majeur pour la robotique à venir que de réussir à ce qu’un robot puisse avoir une réaction appropriée à une situation imprévue, souligne Olivier Stasse, chercheur du CNRS au laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes (LAAS).

Même connecté à une immense plate-forme de type Google pour lui permettre d’identifier des obstacles sur son parcours ou amplifier la puissance de ses calculs, un robot est incapable de comprendre un environnement pour lequel il n’est pas programmé. Malgré la complexité de ses algorithmes, il ne sait toujours pas jouer à cache-cache. Il ne comprend pas que s’il se cache deux fois au même endroit, il risque d’être découvert. Il est encore compliqué pour lui de marcher, notamment parce qu’il ne sait pas identifier le centre de gravité nécessaire à son équilibre.

Pour autant, les Japonais rêvent d’un androïde qui marche comme un homme. Dans la religion shintoïste, chère aux hommes du pays du Soleil-Levant, les objets ont une dimension divine. Ce qui explique peut-être cette passion pour le robot androïde, celui qui ressemble à l’homme. Le Japon connaîtra vraisemblablement la plus grande baisse de population au monde d’ici à 2050. Le pays pourrait perdre un quart de sa population actuelle, le taux de fécondité des Japonaises étant un des plus bas du monde. On peut dès lors imaginer un archipel qui, dès 2025, serait en partie peuplé par des robots androïdes, tandis qu’en Europe ou aux États-Unis, le robot serait recruté pour sa fonction et non pour sa forme. Non seulement le robot humanoïde polyvalent est complexe à réaliser, mais il est aussi volumineux et cher, remarque Philippe Bidaud, directeur de l’institut des systèmes intelligents et robotiques (ISIR). À fonctions égales, je préfère apprendre une langue étrangère avec un avatar virtuel sur une tablette.

L’Occident voit le robot comme un assistant technique, et non comme une réplique de l’être humain. À chaque robot, son usage, quelle que soit sa forme: passer l’aspirateur ou intervenir en cas d’accidents dans une centrale nucléaire, explorer les fonds marins ou la planète Mars, assister un chirurgien ou, toujours et encore, produire pour augmenter la productivité. Sans pour autant que le robot ouvrier devienne autonome. Il y a de fortes chances pour qu’à l’avenir la plupart des chaînes de production ne soient pas entièrement automatisées et que l’homme y garde une place, souligne Philippe Bidaud. Dans une usine, un robot peut commettre une minuscule erreur sans la détecter, comme de rayer légèrement une pièce et la produire en série. Alors qu’il ne faut que quelques secondes à un homme pour la rectifier. La robotique du futur ne devrait pas tant ressembler au répliquant du film “Blade Runner” — censé se dérouler à Los Angeles en 2019 — qu’à une alliance raisonnable entre un ordinateur et un robot télé-opéré par l’homme.

Source: Le Monde Hors-Série FUTUR, février-avril 2013, p.14

Document 3: Innorobo: Demain, des robots dans les lieux publics, musées et salons

Innorobo: Demain, des robots dans les lieux publics, musées et salons

Au salon lyonnais de la robotique Innorobo, nous avons été accueillis et guidés par des robots. Les robots d’accueil ne sont pas pour demain, mais ils sont bel et bien déjà prêts. Ils devraient bientôt équiper les lieux publics, musées ou centres commerciaux qui en ont les moyens. Les robots d’accueil proposent de recevoir le public, de donner des informations, et de les enseigner éventuellement.

Corebell Docent, le guide de musée

Chez BP Robots, distributeur fraîchement né qui expose pour la première fois sur un salon, nous avons rencontré le robot guide Docent de la marque coréenne Corebell. Ce petit robot guide de musée, qui ressemble à un lointain cousin bien connu, suit un parcours prédéfini en ajustant ses déplacements aux personnes et obstacles qui l’entourent. On dispose ensuite des points qui ressemblent à des gommettes, sur des plaques transparentes au niveau des points d’intérêt qui doivent être commentés par le robot. Cela lui indique qu’il doit s’y arrêter.

On nous donne un exemple, si le musée du Louvre s’équipait d’un tel guide, un point pourrait être apposé à côté de La Joconde. Dans ce cas, lors de son parcours, Docent marquerait l’arrêt devant le tableau, en le présentant vocalement, avec les contenus dont le musée l’a préalablement équipé, sachant qu’il maintient évidemment plusieurs langues. Arborant un vidéoprojecteur à l’avant, il est aussi en mesure d’afficher des contenus visuels explicatifs sur un mur, comme des plans, photos ou vidéos.

Le logiciel est suffisamment simple pour que la collectivité équipée de Docent puisse gérer elle-même les contenus. On nous apprend notamment que l’abbaye de Cluny devrait sans doute s’équiper d’un de ces robots très prochainement.

FURo, le guide à écran tactile et visage humain

Second robot rencontré, le FURo dispose d’un écran permettant d’afficher un avatar, lui donnant l’aspect d’un véritable visage, qu’il est possible de changer. Il porte devant lui un écran tactile en couleur de 22 pouces, donnant accès directement à des informations sur le lieu en question. Comme le robot guide de musée, il se déplace au milieu de la foule mais se dirige vers les gens, va à leur rencontre pour leur proposer de l’aide, par exemple pour se diriger. La caméra à détection de présence qu’il porte discrètement sur le front lui sert à détecter la présence de visiteurs. En ce sens, il est plutôt destiné à l’accueil dans les salons, expositions ou colloques. Il est en mesure d’afficher sur son écran des informations telles que plan d’un salon, annonces personnalisées, plannings, horaires de conférences. Il transporte également dans sa besace une imprimante, par exemple pour l’impression de billets.

Évidemment, pour chacun de ces robots guides, il est possible de modifier le contenu à afficher, de personnaliser les informations, les langues et voix utilisées. Pour les directeurs de lieux publics ou commerciaux, il s’agit alors de se poser la question de l’achat, mais aussi de la maintenance de ces machines. À cela s’ajoute, selon Olivier Wang, fondateur de BP Robots, la question de l’acceptation des visiteurs d’avoir à se diriger vers un robot, pour obtenir une information simple. Les machines doivent évidemment être perçues comme des aides pour les visiteurs, et non des remplacements d’hommes et femmes d’accueil.

Source: Planète Robots, numéro 12, mars-avril 2013, p. 44–45

Document 4: Les robots s’attaquent au domaine des services

Les robots s’attaquent au domaine des services

À l’heure où les robots industriels investissent les chaînes de montage, les robots dits “de service” font leur entrée dans les hôpitaux, les maisons de retraite ou encore les bureaux. Ces robots, que l’on imagine très éloignés des imposants bras articulés des usines, prennent souvent une forme humanoïde ou celle d’un véhicule autonome.

Les robots de service dans les hôpitaux

Le CHU de Rouen est précurseur en France, en ayant introduit deux robots de service pour le transport des médicaments et des dossiers médicaux. Ces robots autonomes, nommés TUG, suivent un circuit prédéfini dans l’hôpital. Ils sont capables de se diriger seuls vers leur destination, d’ouvrir les portes et d’éviter les obstacles. De plus, ils savent appeler l’ascenseur, y monter et en descendre seuls. Le personnel soignant est unanime: ces robots leur permettent de se concentrer davantage sur leur mission première: le soin aux patients.

Les robots de service dans les maisons de retraite

Les robots de service s’invitent également dans les maisons de retraite. Ces robots peuvent assister les personnes âgées dans leurs déplacements, leur rappeler leurs prises de médicaments ou encore leur tenir compagnie. Certains robots, comme Paro, sont même conçus pour avoir un effet thérapeutique. Paro est un robot phoque qui réagit aux caresses et aux sons de la voix. Il a été développé pour apporter du réconfort aux personnes atteintes de démence ou de la maladie d’Alzheimer. Selon des études, les interactions avec Paro réduisent le stress et l’anxiété chez les patients.

Les robots de service dans les bureaux

Enfin, les robots de service commencent à apparaître dans les bureaux. Ces robots peuvent effectuer des tâches variées comme la livraison de documents, la surveillance des locaux ou encore l’accueil des visiteurs. Par exemple, le robot Pepper, développé par la société japonaise SoftBank Robotics, est capable de reconnaître les visages et les émotions humaines. Il peut interagir avec les visiteurs, leur fournir des informations ou les guider dans les locaux.

Vers une cohabitation homme-robot?

Le développement des robots de service soulève cependant de nombreuses questions. Quelle sera la place des robots dans notre société? Comment les humains réagiront-ils face à cette nouvelle cohabitation? Selon les experts, il est essentiel d’accompagner l’introduction des robots par des actions de formation et de sensibilisation. Les robots ne doivent pas être perçus comme une menace, mais comme des outils au service de l’homme. Ils peuvent libérer les humains des tâches répétitives et leur permettre de se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée.

Source: Le Monde Hors-Série FUTUR, février-avril 2013, p. 36–37

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ChatGPT

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Document 3: Innorobo: demain, des robots dans les lieux publics, musées et salons

Innorobo: Demain, des robots dans les lieux publics, musées et salons

Au salon lyonnais de la robotique Innorobo, nous avons été accueillis et guidés par des robots. Les robots d’accueil ne sont pas pour demain, mais ils sont bel et bien déjà prêts. Ils devraient bientôt équiper les lieux publics, musées ou centres commerciaux qui en ont les moyens. Les robots d’accueil proposent de recevoir le public, de donner des informations, et de les enseigner éventuellement.

Corebell Docent, le guide de musée

Chez BP Robots, distributeur fraîchement né qui expose pour la première fois sur un salon, nous avons rencontré le robot guide Docent de la marque coréenne Corebell. Ce petit robot guide de musée, qui ressemble à un lointain cousin bien connu, suit un parcours prédéfini en ajustant ses déplacements aux personnes et obstacles qui l’entourent. On dispose ensuite des points qui ressemblent à des gommettes, sur des plaques transparentes au niveau des points d’intérêt qui doivent être commentés par le robot. Cela lui indique qu’il doit s’y arrêter.

On nous donne un exemple, si le musée du Louvre s’équipait d’un tel guide, un point pourrait être apposé à côté de La Joconde. Dans ce cas, lors de son parcours, Docent marquerait l’arrêt devant le tableau, en le présentant vocalement, avec les contenus dont le musée l’a préalablement équipé, sachant qu’il maintient évidemment plusieurs langues. Arborant un vidéoprojecteur à l’avant, il est aussi en mesure d’afficher des contenus visuels explicatifs sur un mur, comme des plans, photos ou vidéos.

Le logiciel est suffisamment simple pour que la collectivité équipée de Docent puisse gérer elle-même les contenus. On nous apprend notamment que l’abbaye de Cluny devrait sans doute s’équiper d’un de ces robots très prochainement.

FURo, le guide à écran tactile et visage humain

Second robot rencontré, le FURo dispose d’un écran permettant d’afficher un avatar, lui donnant l’aspect d’un véritable visage, qu’il est possible de changer. Il porte devant lui un écran tactile en couleur de 22 pouces, donnant accès directement à des informations sur le lieu en question. Comme le robot guide de musée, il se déplace au milieu de la foule mais se dirige vers les gens, va à leur rencontre pour leur proposer de l’aide, par exemple pour se diriger. La caméra à détection de présence qu’il porte discrètement sur le front lui sert à détecter la présence de visiteurs. En ce sens, il est plutôt destiné à l’accueil dans les salons, expositions ou colloques. Il est en mesure d’afficher sur son écran des informations telles que plan d’un salon, annonces personnalisées, plannings, horaires de conférences. Il transporte également dans sa besace une imprimante, par exemple pour l’impression de billets.

Pal Robotics Reem: le robot qui vous reconnaît

Enfin, nous avons croisé Reem, le robot espagnol de Pal Robotics. Lui aussi dédié à l’accueil de visiteurs, il arbore un visage tout lisse ressemblant un peu à un masque au milieu duquel deux yeux perçants intègrent des caméras. Pour personnaliser un peu plus l’accueil, il recourt à la reconnaissance vocale. Il capture des photos des visiteurs, puis leur demande de renseigner leur prénom via l’écran tactile. Il est alors capable de les reconnaître dans la foule pour les interpeller par leur nom, leur proposant de l’aide. Il porte aussi devant lui un écran tactile, parle plusieurs langues et peut porter des bagages derrière ses jambes sur une petite plateforme. Mémorisant l’espace dans lequel il évolue, il est en mesure de guider les visiteurs vers un point de leur choix.

Source: Les Numériques, Alexandra Bellamy, 24 mars 2013

Document 4: La médecine et les robots

La médecine et les robots

Un robot dans votre corps

Un robot inspectotype (nommé ainsi par un grand nombre de scientifiques) est capable de prendre des photos de l’intérieur du corps ou encore d’y transporter des traitements. Introduit par une petite entaille, il est manipulé à l’aide d’une télécommande. Ce robot mesure deux centimètres de long et un de large et ressemble à première vue à un insecte. Un tel robot pourrait permettre, par exemple, de détruire une à une chaque tumeur cancéreuse détectée chez un patient, évitant ainsi les effets secondaires de la chimiothérapie ou des traitements par radiation.

Ce prototype est l’aboutissement de trois années de recherches diligentées par le ministère des Sciences Japonais et financées par plusieurs industriels de l’électronique nippons, dont Omron. Ce micro-robot peut prendre des photos, s’éclairer à l’aide d’une diode et se diriger grâce à divers capteurs qui repèrent les parois. À long terme, les chercheurs souhaitent qu’il soit équipé d’un émetteur récepteur sans fil pour se déplacer sans entraves.

La capsule Norika3

Des chercheurs japonais ont mis au point la première mini-caméra au monde sans pile, contenue dans un comprimé que l’on avale. Elle est capable de transmettre des images vidéo à raison de 30 par seconde tandis qu’elle circule à l’intérieur du corps. L’appareil baptisé Norika3 a été développé par la compagnie RF System Lab basée à Nagano, au nord du Japon. La capsule sera expulsée du corps après avoir effectué son travail. Elle n’est utilisable qu’une seule fois mais nous ne pensons pas à récupérer les caméras déjà utilisées, a expliqué un responsable de RF System Lab.

La caméra mesure 2–3 centimètres de long et un centimètre de diamètre et devrait remplacer les endoscopes actuels dans quelques années. Les capsules seront vendues à moins de 100 dollars l’unité mais la manette de contrôle à distance (ressemblant pour le moment à un levier de vitesse) et les écrans de surveillance pourront coûter 10 000 dollars, selon un responsable de la compagnie.

La caméra se déplace grâce à un système à micro-ondes et peut tourner sur elle-même de manière à offrir au médecin effectuant l’opération une vision panoramique des intestins dans lesquels elle navigue.

Source: Le Monde Hors-Série FUTUR, février-avril 2013

Questions and Answers:

  1. D’où vient le nom de robot? Qui en est le créateur? De quand date-t-il?
  • Le nom de “robot” vient de Karel Čapek, un écrivain tchèque, qui l’a créé en 1920.

2. Quelle est la caractéristique essentielle d’un robot?

  • La caractéristique essentielle d’un robot est sa capacité à effectuer des tâches de manière autonome ou semi-autonome en suivant des instructions programmées.

3. Quel est le problème principal pour un robot?

  • Le problème principal pour un robot est son incapacité à s’adapter de manière appropriée à des situations imprévues ou à un environnement non programmé.

4. Comment le Japon, les États-Unis et l’Europe imaginent-ils l’évolution des robots à l’horizon 2025?

  • Le Japon imagine des androïdes qui ressemblent et agissent comme des humains pour compenser la baisse de population. Les États-Unis et l’Europe envisagent les robots comme des assistants techniques spécialisés dans des fonctions spécifiques plutôt que des répliques humaines.

5. Quels sont les problèmes que présentent les robots humanoïdes?

  • Les robots humanoïdes sont complexes à réaliser, volumineux, coûteux, et présentent des défis en termes de stabilité et de mouvement autonome. Ils ont aussi des difficultés à interagir naturellement avec leur environnement.

6. Quelle pourrait être la solution à trouver?

  • Une solution pourrait être de développer des robots spécialisés dans des tâches spécifiques plutôt que des robots humanoïdes polyvalents. Améliorer l’intelligence artificielle pour mieux s’adapter à des situations imprévues et perfectionner les capteurs pour une meilleure interaction avec l’environnement sont également des pistes à explorer.

7. Quels sont les différents types de robots présents et quelles sont leurs fonctions?

  • Les différents types de robots présentés sont :
  • Robots d’accueil (Corebell Docent, FURo, Pal Robotics Reem): Guidage, accueil et fourniture d’informations dans les musées, salons et lieux publics.
  • Robots de service (TUG, Paro, Pepper): Assistance dans les hôpitaux, maisons de retraite et bureaux.
  • Robots médicaux (inspectotype, capsule Norika3): Diagnostic, traitement et prise de photos à l’intérieur du corps humain.

Essay:

Les robots: Un espoir de vie meilleure

Dans un monde en constante évolution technologique, les robots représentent une avancée significative qui promet de transformer nos vies de multiples façons. Les robots, avec leur capacité à effectuer des tâches autonomes, sont non seulement des outils puissants, mais aussi des partenaires potentiels pour améliorer la qualité de vie. Cet essai explore le développement des robots et ce que cela représente pour nous, en mettant en lumière pourquoi ils constituent un espoir de vie meilleure.

L’origine du terme “robot” remonte à 1920, lorsque Karel Čapek, un écrivain tchèque, l’a introduit dans sa pièce de théâtre “R.U.R.” (Rossum’s Universal Robots). Depuis lors, le concept des robots a évolué de manière spectaculaire. Isaac Asimov, l’un des maîtres de la science-fiction américaine, a ensuite régulé les rapports homme-machine avec ses “Trois lois de la robotique”, posant les bases éthiques de l’interaction entre humains et robots.

Les robots modernes sont conçus pour effectuer une variété de tâches, allant de l’assistance personnelle à des opérations complexes dans des environnements dangereux. Cependant, l’un des principaux défis reste leur adaptation à des situations imprévues. Comme l’explique Olivier Stasse, chercheur au CNRS, bien que les robots puissent exécuter des tâches programmées comme s’asseoir sur une chaise, ils échouent souvent si la situation dévie de ce qu’ils connaissent, comme une chaise bancale.

Le Japon, face à une baisse significative de sa population, voit les robots androïdes comme une solution pour combler le manque de main-d’œuvre et offrir des compagnons aux personnes âgées. Dans la religion shintoïste, les objets ont une dimension divine, ce qui pourrait expliquer cette passion pour les androïdes. En revanche, les États-Unis et l’Europe privilégient les robots en tant qu’assistants techniques spécialisés, soulignant leur fonction plutôt que leur forme humaine.

Les robots humanoïdes, bien que fascinants, présentent plusieurs problèmes. Ils sont coûteux, volumineux et techniquement complexes à réaliser. De plus, leur stabilité et leur capacité à interagir naturellement avec leur environnement restent des défis importants. Une solution viable serait de se concentrer sur des robots spécialisés dans des tâches spécifiques et de continuer à améliorer l’intelligence artificielle et les capteurs pour une meilleure adaptation et interaction.

Dans le domaine des services, les robots jouent déjà un rôle crucial. Par exemple, le robot guide Docent de Corebell et le FURo avec écran tactile sont utilisés dans les musées et les salons pour guider les visiteurs et fournir des informations. Ces robots allègent la charge de travail des employés humains et améliorent l’expérience des visiteurs. Dans les hôpitaux, des robots comme le TUG transportent des médicaments et des dossiers médicaux, permettant au personnel soignant de se concentrer sur les soins aux patients. Paro, un robot thérapeutique en forme de phoque, apporte du réconfort aux personnes atteintes de démence ou de la maladie d’Alzheimer.

Les avancées dans la robotique médicale sont également prometteuses. Les micro-robots inspectotypes peuvent être utilisés pour des diagnostics internes précis et le traitement de maladies comme le cancer, en réduisant les effets secondaires des traitements traditionnels. La capsule Norika3, une mini-caméra sans pile, permet de visualiser l’intérieur du corps humain avec une précision incroyable, ouvrant de nouvelles perspectives pour le diagnostic médical.

En conclusion, les robots offrent un immense potentiel pour améliorer notre qualité de vie. En prenant en charge des tâches répétitives et difficiles, ils permettent aux humains de se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée. Ils peuvent également offrir des solutions aux défis démographiques, améliorer les soins de santé et transformer les services publics. Les robots ne sont pas simplement des machines; ils sont des partenaires dans notre quête d’un avenir meilleur. Leur développement continu et leur intégration dans divers aspects de la vie quotidienne représentent un espoir tangible d’une vie meilleure pour tous.

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Written by Stasy Hsieh

Bare honest witness to the world as I have experienced with it.

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